GBNA choisit la dosimétrie connectée
07/04
Le Groupe Bordeaux Nord Aquitaine Polycliniques, un groupe de 8 cliniques créé en 1967, a fait appel à Icohup pour étudier une nouvelle approche de la radioprotection du personnel exposé.
M. Laurent Faurie, directeur biomédical, M. Dominique Butez, chef de bloc adjoint, M. Bruno Di Scala, Conseiller en Radioprotection, et leurs équipes ont pu évaluer la solution de dosimétrie connectée d’Icohup sur une période de 8 mois.
L’objectif de cette expérience ? Confirmer que, dans le cadre du nouveau dispositif réglementaire, le suivi dosimétrique en temps réel permet de simplifier la radioprotection et d’améliorer l’organisation du travail du CRP grâce à des outils plus adaptés aux risques radiologiques.
Découvrez le bilan de cette installation de la dosimétrie augmentée d’Icohup au sein de la clinique !
La dosimétrie connectée au bloc opératoire
La priorité de cette démarche était claire : démontrer l’efficacité de la solution Rium, tant en terme de qualité de mesure qu’en terme de connectivité.
La Polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine a équipé ses blocs opératoires de 48 RiumBox pour assurer les mesures d’ambiance, et de 12 RiumLights pour la double signalisation lumineuse à l’accès des salles (détection de la mise sous tension et détection des rayons X).
Une fois en place, l’ensemble de ces dispositifs sont connectés en temps réel à la plateforme RiumWeb et permettent une supervision globale de la radioprotection des plateaux techniques.
Des résultats pertinents grâce à la connectivité des capteurs
Le résultat de ces 8 mois d’évaluation est sans appel : la connectivité est fonctionnelle et continue !
Les données de dosimétrie permettent au Conseiller en Radioprotection de réaliser des analyses individuelles d’exposition extrêmement précises et pertinentes, répondant aux attentes de l’ASN. Pour ce faire, Bruno Discala a utilisé la méthode qui consiste à exploiter les données du fichier de suivi des interventions et la plateforme RiumWeb.
Plusieurs situations de travail ont pu être observées au sein de la Polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine :
> Concernant les postes : IDE / Aides Opératoires / Anesthésistes
Aucun personnel ne dépasse la limite de dose pour le public. Le déclassement des personnes peut donc être envisagé avec un suivi dosimétrique en temps réel. Des économies sont générées sur la gestion et l’abonnement des dosimètres.
> Concernant les chirurgiens
Une partie des chirurgiens (85%) pourrait être déclassée car ils n‘interviennent que sur des opérations peu ou pas dosantes. Les autres restent classés en catégorie B.
Sur 28 chirurgiens :
- 24 ne dépassent jamais 10% des valeurs d’action, nous recommandons de les classer « public » et de retirer leur suivi dosimétrie à lecture différée ;
- 2 atteignent 60% des valeurs d’action, nous recommandons de les classer « Catégorie B » ;
- 2 dépassent l’un des seuils réglementaires public, nous recommandons de les classer « Catégorie B ».
La position de travail de certains travailleurs peut ponctuellement se trouver en zone contrôlée. Nous insistons donc sur l’utilité du port du dosimètre actif RiumOp pour assurer une protection optimale.
Un dispositif passif restera de vigueur pour les quelques personnels classés en catégorie B.
En conclusion, le dispositif de dosimétrie en salle assure la surveillance radiologique en continu. Les mesures des différentes situations de travail confirment le possible déclassement d’un grand nombre de personnes exposées. Les analyses reflètent l’activité réelle de chaque personne et identifient clairement le risque radiologique. Les moyens de protection mis en place sont donc pertinents.
La démarche d’assurance de la qualité peut être assurée grâce à la traçabilité des évènements.
Concernant les mesures périodiques, les capteurs d’ambiance en salle et pour certaines zones attenantes permettent de les réduire significativement.
RiumLights a donné des résultats également très convaincants : le dispositif est opérationnel et simple à mettre en place puisque la solution est totalement intégrée dans la procédure de surveillance des salles. Les modes d’acquisition sont détectés, et aucune interférence n’a été observée avec les salles attenantes.
Réunion de présentation de la dosimétrie connectée
La Polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine a convié les inspecteurs ASN de la division de Bordeaux et la médecine du travail afin de leur présenter le système de dosimétrie connectée mis en place.
L’utilisation des données des capteurs connectés RiumBox pour réaliser des analyses individuelles d’exposition est jugée intéressante.
L’ASN insiste sur l’importance, dans tous les cas, du port des moyens de dosimétrie règlementaires (du dosimètre opérationnel et du dosimètre à lecture différé pour le personnel classé).
Une radioprotection connectée qui fait sens
Le bilan de ce déploiement est le suivant : les travailleurs sont efficacement surveillés dans leurs différentes situations de travail. Les débits de doses sont clairement mesurés et valident les analyses individuelles d’exposition. Les moyens de protection et de prévention sont adaptés aux risques radiologiques. Le Conseiller en Radioprotection est ainsi plus opérationnel dans sa mission.
Devant les retours positifs des parties prenantes, la direction biomédicale du Groupe Bordeaux Nord Aquitaine Polycliniques a acté le déploiement de l’ensemble du dispositif Rium dans les futurs blocs opératoires des cliniques. La connectivité de la solution va permettre d’harmoniser et de centraliser l’organisation de la radioprotection pour tous les sites du groupe.
GBNA Polycliniques est donc le premier groupe de clinique à s’approprier la dosimétrie augmentée !
Vous êtes intéressé(e) par notre solution de dosimétrie connectée ? Nous proposons des démonstrations à distance de 30 minutes !