Surveillance dosimétrique

Texte DGT : surveillance radiologique et dosimétrique

06/10

Dans cet article, nous vous proposons de revenir sur la dernière publication de la DGT, un texte Questions/Réponses sur la surveillance dosimétrique.

Ce texte Q/R sur la surveillance dosimétrique fait écho à la publication de l’arrêté du 26 juin 2019 relatif à la surveillance individuelle de l’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants. On y retrouve notamment une explication sur les différences entre surveillance radiologique (prévention) et surveillance dosimétrique individuelle (dispositif renforcé).

Surveillance radiologique ou dosimétrie individuelle ?

Dans le cadre de cette clarification, l’article apporte des précisions sur la dosimétrie individuelle, sur la surveillance radiologique, et sur leurs finalités respectives. Voici ce qui est expliqué :

« La surveillance radiologique (SR) est liée à la démarche générale de prévention des risques liés aux rayonnements ionisants. Elle s’applique à tous les travailleurs susceptibles d’être exposés dans des lieux de travail, et plus particulièrement, aux travailleurs autorisés à entrer dans une zone délimitée jusqu’à la zone contrôlée jaune ou la zone radon, sans qu’ils fassent nécessairement l’objet d’une surveillance radiologique individuelle. L’employeur met en place un dispositif de surveillance préventive et d’alerte en cas de risques d’exposition à des rayonnements ionisants.

Cette surveillance radiologique permet à l’employeur de justifier aux travailleurs présents dans son établissement et aux autorités de contrôle qu’il assure des niveaux d’exposition cohérents avec les niveaux pris en compte pour l’évaluation individuelle de l’exposition des travailleurs pénétrant dans les zones délimitées, n’ayant pas conduit à les considérer comme travailleurs exposés (pas classés, ni exposés au radon).

L’employeur décide, après avis de son CRP ou s’il n’y en a pas de désigné, avec son salarié compétent au sens de l’article L. 4644-1 du CT, du type de surveillance radiologique à mettre en œuvre en fonction de la situation. Peuvent être utilisés des dosimètres d’ambiance, collectifs ou individuels, ou encore, des appareils de surveillance en continue notamment en cas de risque de contamination ou des dosimètres opérationnels, ces derniers étant obligatoires pour toute personne entrant en zones contrôlées. »

La synthèse de la démarche exposée par la DGT est disponible à la fin de notre article de blog, ou directement sur le document Q/R.

Que pouvons nous en conclure pour les dispositifs connectés Rium ?

Le suivi dosimétrique en temps réel proposé par Icohup permet de moderniser la radioprotection et d’améliorer l’organisation du travail du CRP grâce à des outils adaptés à une surveillance radiologique plus fine et plus préventive.

La détection en temps réel et en continu, la précision des analyses individuelles d’exposition, et l’identification de chaque changement d’activité vous permettent de mettre en place une surveillance préventive pertinente. Ces modalités sont aujourd’hui complètement assurées par les dispositifs connectés Rium.

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Infographie surveillance radiologique