Analyse de l’exposition d’une travailleuse enceinte

Vous vous demandez quels sont les avantages majeurs d’une dosimétrie connectée ? Certainement les alertes en temps réel, l’enregistrement et le stockage des données sur une plateforme web.

L’un de nos clients en a d’ailleurs été témoin lors d’un incident impliquant une travailleuse enceinte. Retour sur un événement possiblement significatif analysé en moins de 24h grâce à notre dosimétrie connectée.

Contexte de l’exposition de la travailleuse enceinte

Lors d’une cimentoplastie dans une salle scanner, un amplificateur de brillance mobile est utilisé à côté de l’appareil. À la fin de l’acte, une MERM enceinte (travailleur 1 sur le schéma) se trouvait en salle pour libérer le patient. Un autre membre de l’équipe a appuyé sur la pédale de scopie de l’amplificateur de brillance par inadvertance, l’appareil n’étant semble-t-il pas en position verrouillée.

La travailleuse 1 était accroupie. Le travailleur 3 a appuyé par inadvertance sur la pédale qu’il tenait à la main. Le travailleur 2 était présent près des deux autres, sans action spécifique de sa part.

Données collectées par le dosimètre RiumBox

Une exposition de 10 secondes a eu lieu. Cette dernière a été mesurée par la RiumBox murale. Voici ce que l’on retrouve sur la plateforme RiumWeb :

Bruit de fond = 0.18µSv/h

A noté que nous n’observons pas de variation de la dose mensuelle lié à cet événement :

L’analyse de l’incident

Découvrez ci-dessous l’analyse réalisée depuis les mesures faites par nos RiumBox et stockées sur RiumWeb :

Lors de cet évènement, la dose corps entier de :

• La travailleuse (1) enceinte a été exposée à 2.6µSv. Cette valeur ne nécessite aucun suivi particulier, ni de la travailleuse ni du fœtus. En effet, pour la travailleuse enceinte, cette dose correspond à 0.26% de la dose annuelle pouvant nécessiter un suivi dosimétrique individuel. Pour le fœtus cela correspond à 0,0026% de la dose à partir de laquelle des effets néfastes sont identifiés. Retrouvez les informations concernant les risques de rayonnements ionisants pendant la grossesse.
• Le travailleur (2) a été exposé à 1.7µSv. Cette valeur ne nécessite aucun suivi particulier puisque cette dose correspond à 0.17% de la dose annuelle pouvant nécessiter un suivi dosimétrique individuel.
• Le travailleur (3) a été exposé à 1.7µSv. Cette valeur ne nécessite aucun suivi particulier puisque cette dose correspond à 0.17% de la dose annuelle pouvant nécessiter un suivi dosimétrique individuel.

Les conclusions après analyse

Les doses reçues par les trois travailleurs sont faibles au vu des limites réglementaires et sanitaires. Il n’y a pas d’action à mener d’un point de vue de la dosimétrie ou du suivi médical.

Nous avons recommandé néanmoins de sensibiliser le personnel sur la nécessité de verrouiller, arrêter ou débrancher les sources de rayonnements ionisant dès la fin des examens afin de limiter le risque d’exposition fortuites, et à porter les EPI (notamment le tablier) dès lors qu’une source de rayonnement est sous tension. L’équipement des salles avec un dispositif lumineux tels que RiumLights permet également de limiter ces accidents avec des signalisations fiables et très visibles de l’intérieur comme de l’extérieur de la salle.

La connectivité de nos capteurs a permis d’analyser cet incident en moins de 24 heures. Les équipes ont été rassurées dès le lendemain, et des moyens de prévention ont pu être mis en place. Cet événement n’aurait pas pu être étudié de la sorte avec un système de dosimétrie passive, tant au niveau du délai lié à l’envoi et à l’analyse des dosimètres, qu’au niveau de la sensibilité des mesures.

Vous êtes intéressé(e) pas la connectivité de notre dosimétrie ? Vous souhaitez découvrir davantage de retours d’expériences ? Inscrivez-vous à une démonstration à distance !