radioprotection dentaire

Une dosimétrie plus simple pour votre cabinet dentaire ?

23/11

La radiologie est une pratique habituelle dans les cabinets dentaires, que ce soit pour des images ponctuelles en retro-alvéolaires ou pour un balayage complet avec un panoramique dentaire. L’utilisation de ces instruments nécessite la mise en place de procédures de radioprotection, de moyens de protection et de mesures de dosimétrie des rayonnements ionisants à la fois pour les patients et les personnels de santé.

Radioprotection dentaire

Intéressons-nous à la dosimétrie des personnels de santé en cabinet dentaire.

Traditionnellement cette dosimétrie est assurée par une combinaison de mesures ponctuelles au radiamètre réalisées par un CRP (Personne Compétente en Radioprotection), et de dosimètres passifs à lecture différée à la fois personnels et d’ambiance.

L’étude des données collectées depuis plusieurs années chez différents dentistes montre que l’exposition des personnes aux rayonnements ionisants dans ce cadre est extrêmement faible en dehors d’éventuels accidents. Dans le rapport 2020 de l’IRSN sur l’exposition des travailleurs, 43 510 personnes sont suivies dans le secteur dentaire et 99,85% de ces travailleurs sont exposés à une dose annuelle inférieure au seuil de 1mSv.

Ainsi, pour tous ces travailleurs dont la dose annuelle n’a jamais dépassé 1mSv par an, un déclassement est envisageable, ce qui permet de retirer le dosimètre passif personnels et d’alléger le suivi individuel.

Concrètement, comment déclasser le personnel de mon cabinet dentaire ?

Les évolutions réglementaires récentes, confirmées par les inspections de l’Autorité de Sureté Nucléaire, autorisent le déclassement des personnels dont la dosimétrie reste inférieure au seuil de 1mSv/an.

Cependant, les historiques des dosimètres passifs et des contrôles périodiques de radioprotection réalisés à l’aide d’un radiamètre ne sont pas suffisants. L’article R. 4451-64 du code du travail demande expressément à l’employeur de s’assurer que l’exposition de chaque personne demeure inférieure aux niveaux de dose réglementaire, y compris en cas d’accident imprévisible.

Il est bien sûr impossible de détecter la survenance d’un accident radiologique avec un simple contrôle périodique et, du fait d’une durée de cycle de plus de 3 mois, les méthodologies par dosimètres passifs à lecture différée ne permettent également pas de détecter un accident radiologique assez tôt pour en limiter l’impact et garantir le respect de la limite d’exposition à 1mSv/an pour le personnel.

A l’inverse, la solution RiumBox répond à l’exigence du Code du Travail et de l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) pour déclasser les travailleurs grâce à des mesures permanentes, autonomes et discrètes dans chaque salle d’examen radiologique. Ses fonctions d’alerte en temps réel permettent de réagir immédiatement en cas d’accident et l’historique des données permet de réaliser des analyses individuelles d’exposition extrêmement réalistes.

La technologie RiumBox est-elle adaptée à la mesure de dosimétrie en milieu dentaire ?

Les dosimètres RiumBox ont fait l’objet de nombreux tests et validations, particulièrement au laboratoire LCIE-IRSN à Fontenay-aux-Roses. Afin de compléter ces éléments, nous avons réalisé une campagne d’inter-comparaison avec deux détecteurs très utilisés pour les contrôles périodiques de radioprotection dans les cabinets médicaux : le FH40 et l’AT1121. Nous n’avons pas pu comparer les données avec des dosimètres passifs car toutes les dernières données disponibles dans le cabinet étaient en dessous de la limite de détection.

Nous avons réalisé des comparaisons sur deux machines, un retro-alvéolaire et un panoramique dentaire, en plaçant les trois détecteurs, RiumBox, FH40 et AT1121, dans des positions identiques. Nous avons répété la séquence avec différents paramètres d’irradiation (kV-mA) et différentes distances au faisceau primaire.

Nous avons mesuré des doses équivalentes (H*(10)) compris entre 160 et 580 nSv par examen. Chaque instrument testé donne des résultats cohérents avec en moyenne moins de 10% d’écart à la moyenne des trois instruments.

Synthèse des mesurées réalisées – Juillet 2021

Comment positionner au mieux mes RiumBox dans mon cabinet dentaire ?

Dans un cabinet dentaire classique, nous préconisons le positionnement suivant :

  • Salle équipée d’un retro-alvéolaire : une RiumBox au mur, à une distance de 1,5 à 2 m de la position moyenne de la tête du patient, préférentiellement du coté où le praticien se place lors des actes.
  • Salle panoramique : une RiumBox au mur. En option, on peut également placer une RiumBox au pupitre de travail du panoramique.

Pourquoi choisir RiumBox dans un cabinet dentaire ?

Riumbox, couplé à la supervision RiumWeb, permet un suivi de dosimétrie d’ambiance très précis et réactif qui valide le déclassement des travailleurs dans les cabinets dentaires tout en assurant un respect complet de la réglementation.

Le CRP du cabinet, externe ou interne, peut utiliser ces données, et éventuellement les compléter avec des mesures au radiamètre pour réaliser les analyses individuelles d’exposition.

 

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